mardi 11 décembre 2012

Sujet d'étude : Les transports : Enjeux d'aménagement et d'équité

  1. Transports au quotidiens : L'exemple du T-Zen dans le ville de Sénart.

Quels sont les enjeux lier à l'aménagement du T-Zen dans la ville nouvelles de Sénart ?

Première création du STIF, qui vise à améliorer la circulation. C'est un nouveau mode de transport en commun qui concerne le Sud de Paris soit le 91 et le 77. C'est un moyen de transport hybride mi-bus, mi tram. Il se déplace en site propre.

Site propre : C'est une voie exclusivement réserve à un moyen de transports.

Ce qui ont financé sont les deux départements, la région (beaucoup) et l’État (peu). Un rôle de financement , mais aussi de concertation lors des décisions. Exemple : le maire de Sevigny s'est battu pour changer le tracer.

S.T.I.F. : Syndicat des transports en Île-de-France. C'est un établissement public administratif qui organise les transports en Île-de-France.

Le STIF est composé d'un certains nombre de conseiller généraux et régionaux de l'Île-de-France. C'est le principale financiers de l'Île-de-France.

L'objectif est une meilleur déserte du territoire, de faciliter les déplacement des habitants. Certains habitants ne vont plus prendre leurs voitures, cela va permettre de désengorger les axes routiers. En conséquences moins de bouchon et de pollution. Un moyen de transports plus sur. Cela permettra un effet d’entraînement économique, des créations d'entreprises, d’emplois, de commerces et de logements. Soit un développement de l'attractivité territoriale.
Les avantages pour les habitants est que leur territoire est mieux desservie, et l'environnement moins polluer. Avec un renforcement des dynamique économique.
Un aménagement a du être entreprit pour la voie, puis pour les arrêts des bus et les espaces verts. Les habitants ont refusé une partie du tracer pour une question de sécurité (crèche, écoles) et la cause des destruction d'espaces verts. Elle met en danger la culture de Savigny (maraîchères). Autre limites concernant les financements.


     II.  Les enjeux des LGV à l''échelle des territoires : Le projet de la gare TGV à Sénart.

 
C'est la création de gare pour l'interconnexion des TGV à Sénart pour 2020-2025. Sont concerné des entreprises comme la SNCF, le réseaux ferré de France, bâtiments et entreprise de travaux public, et les collectivité territoriales (régions, départements, communes), l’État et les intercommunalités.
Les aménagements lié à ce projets sont la gare, les voies ferrés et un tunnel.
Les enjeux sont de réduire le temps de trajet, un rééquilibrage du territoire puisque le Sud-Est était délaissé, elle n'avait aucune gare d'interconnexion. Les effets induits avec les installations d'entreprises et les créations d’emplois. De désengorger les voies du RER-C entre Massy et Valenton. A l'échelle national de réduire les temps de trajet et de faciliter les déplacement sur le territoire.
Sénart possède plus d'atout, que Villeneuve, par notamment des terrain libres (disponibilité foncière) et des infrastructure adapté (RER, T-Zen, la francilienne …). De plus ce serait moins nuisible à l'environnement.
Chapitre 1 : Comprendre les territoires de proximité

Leçon 1 : Les acteur des territoires de proximité

Quels sont les différents acteurs des territoires de proximité ? Quel est leur rôle ? Quelles sont les relations entre eux ?

  1. Les différents acteurs des territoires de proximité

Territoires de proximité : Ce sont les territoires qui sont fréquenté par les habitants de façon quotidien (quartier où les gens habitent, où ils travaillent)

Les territoires de proximité sont construits par les gens qui les fréquentes. Les géographe parlent d'espace vécu.

Pays : Groupement de communes et de communauté de communes qui constituent un territoire de projets fondé sur la volonté des locaux.

Communauté de commune : Regroupement de commune qui exerce ensemble certaine compétence, aménagement de l'espace, développement économique et parfois protection de l'environnement, logement et action sociale.



Leçon 2 : Le découpage territoriale de la France.

Comment sont administré les territoires de proximité ?

  1. La commune

Les compétences de communes existent depuis 1884. Toutes les communes ont un conseil municipale élue pour 6 ans au suffrage universelle direct et un maire qui représente les concitoyen et aussi l'État.

L'argent des communes vient des impôts locaux, parfois des donation de l'État.

Impôts locaux : Taxes d'habitation, taxes foncière et contribution des entreprises.

La plupart des communes compte moins de 500 000 habitants. La surface et le nombre d'habitants sont très variable selon la commune. L'une des particularité de la France est qu'elle possède 36 682 communes, ce qui entraîne un émiettement territoriale. Un commune sur deux compte moins de 400 habitants.
En 1971, la loi Marcellin : loi pour la fusion des communes. L'objectif, faire des économies de budgets, et favoriser une gestion plus efficace du territoire. Mais les français sont attaché à l'échelon communale car elle permet une gestion de proximité.

  1. Le département

La création des départements remontent à 1790, la France possède 96 départements en France métropolitaine et 5 D.O.M. Qui sont : Guadeloupe, Guyane; Martinique, Mayotte et Réunion.
La superficie des départements sont très proche mais ils sont très inégalement peuplé.
On a le préfet qui représente l'État. Le conseil régional élu par les concitoyens qui n'existe que depuis 1982 qui est chargé de gérer les affaires du département. Jusqu'en 2014, chaque conseiller générale est élu au suffrage universelle direct. Chaque conseiller est à la tête d'un canton. Chaque canton regroupe plusieurs communes.

  1. La région

Il y a 27 régions en France, 22 régions métropolitaine et 5 d'outre mer. C'est la circonscription la plus vaste et le plus récente (1955-1972).
Il existe un préfet de région qui représente l'État. Il a aussi un conseil régionale élu au suffrage universelle direct pour 6 ans depuis 1982.

Ce n'est plus l'État qui prend toutes les décisions mais aussi les collectivités territoriales, les régions, les départements et les communes.
En 2014, les 6000 conseillers généraux et régionaux vont disparaître. Ils vont être remplacé par 3500 conseillers territoriaux, ils seront élus au suffrage universelle direct dans des cantons élargies. Le but est de faire des économies et de réduire le mille-feuilles territoriale. Le conseil générale et régional sont maintenus.
Simplifier le système notamment parce que les maires n'auront plus qu'un seul interlocuteur. Les régions et les départements n'entreront plus en opposition comme c'est souvent le cas aujourd'hui lorsque la couleur politique du conseil régionale est différentes du conseil générale.


Leçon 3 : De nouveaux territoires de proximités : les regroupement de commune.

Qu'est ce que l'intercommunalité ? Comment fonctionne-t-elle ? Qu'elle sont ses objectifs et les débats qu'elle suscite ?

  1. Définition et objectif de l'intercommunalité.

Intercommunale : Coopération des communes entre elles pour exercé certaines compétence.

Il en existe plusieurs :
  • communauté de commune (rural ou urbain), il en existe 2 066
  • pays : En 2010, 370 pays, cela représente 80% du territoire et 47% de la population
  • communauté d'agglomération (plus de 50 000 habitants), il en existe 74
  • communauté urbaine (plus de 500 000 habitants), il y en a 16 en France.

Objectif : Répondre à l'émiettement communale puisque la France compte 36 000 communes dont 32 000 qui ont moins de 2000 habitants. Ils travaillent ensemble pour un gestion rationnel et solidaire du territoire.

L'intercommunicalité commence dans les années 1990, et a partir de se moment progresse très vite, un essor sans précédent et qui s'accélère dans les années 2000.

  1. Le fonctionnement.

C'est une mise en commun des compétences des communes dans certains domaines : transport, politique, action sociale, développement durable.
Un nouveau maillage du territoire qui permet de rassembler des moyens dispersé et de structurer le développement économique local

E.C.P.I. : Établissement Public de Coopération Intercommunale
L'E.C.P.I. Concerne toutes les formes de communauté.

L'environnement est un domaine privilégié de l'intercommunalité. L'intercommunalité assurait en 2005, 90% des dépenses environnementale.
Exemple : Usine des eaux usées en Corrèze, ramassage et gestion des déchets …

Développement Durable :
  • environnement
  • économique : projets de territoire
  • sociale : aide au personne, logement, lutte contre l'inégalité au soin …

On recense 2599 communautés de commune en France, plus de 95% des communes et 90% de la population des français.
  1. Les débats autour de la coopération intercommunale

L'intercommunalité occupe une place de plus en plus importante et des compétences de plus en plus nombreuses. En 2003, révision de la constitution sur l'article 72 : les groupes de communes (intercommunalité) ont autant de pouvoir que les collectivités territoriales.
En 2004, une loi passe et donne aux ECPI, qui en font la demande, le droit d'exercer certaines compétences qui normalement appartiennent aux département ou à la région. Le partage des compétences est brouillé.
Les éluent de l'intercommunalité ne sont pas éluent directement par la population ce qui pose un problème de légitimité. L'intercommunalité peu provoqué une concurrence entre les trois niveaux de collectivités : communes, départements, et régions.

Leçon 4 : L’État et la gestion du territoire de proximité.

Qu'est ce que la décentralisation administrative ? Qu'elles sont ses objectifs ?

Décentralisation : Il s'agit d'un transfère de compétences de l’État et des ressources nécessaires aux collectivités territoriales.

La loi Deferre est la loi de décentralisation passé en 1982. L’État n'est plus seul à décider et les collectivités territoriales bénéficient d'une certaine autonomie de décision. Elles ont aussi leur propre budget. L’État garde un certain contrôle avec le préfet (représentant de l’état dans les départements et les régions), ils sont différents des éluent locaux.

Éluent locaux : conseillers régionaux, généraux, maires et conseillers municipaux.

Cette loi transfère le pouvoir exécutif du préfet au président du département et région. Lois de 1995, 1999, 2004 complètent la loi Deferre. La décentralisation est inscrit dans le premier article de la constitution.

  1. Transférer des compétences pour créer des territoires pertinants.

A. Les communes.

Les communes sont au plus proches des citoyens car elles ont des pouvoirs dans des domaines d'actions du quotidien. Les fonctions d'état civiles : enregistrement des mariages, naissances, décès et organisation des élections. Enseignement : école. Sociale et santé : gestion des garderie, des crèches, gestion des personnes âgées.

P.L.U. : Plan locaux d'urbanisme. Avec délivrance des permis de construire par le maire.

P.P.R. : Plan local de prévention. La commune établit aussi le plan local de prévention qui met en évidence les risques auxquels est exposé la commune.

S.C.O.T. : Schéma de cohérence territoriale. C'est un plan qui présente les projets d'aménagements et développement durable pour l'habitat.

B. Le département

Les compétences des départements s'exercent dans plusieurs domaines. Les prestation d'aide sociales, tout ce qui est aide à l'enfance, personnes âgées, handicapé (aide financière), à l'insertion sociale et professionnel (R.M.I. Et R.S.A.). Autre domaine, l'éducation, le conseil général finance la construction, l'équipement et le fonctionnement des collèges. Le département est responsable des T.O.S. (Techniciens et ouvriers de services). Il y a aussi le domaine des transport, notamment pour les dépenses, l'entretient et l'investissement concernant la voirie départementale et aussi une organisation du transport scolaire.

C. La région

La région intervient dans trois domaines exclusivement : l'enseignement, le transport et les formations professionnel. Les entreprises vont s'installer plus facilement dans les régions bien équipé en transport, les transports permettent le désenclavement.

Désenclavement : C'est le fait de dégager ce qui est enclavé, isolé.
Compétence économique et aménagement du territoire. C'est la région qui définie et décide des aides économiques aux entreprises. C'est la région qui fait le schéma régionale d'aménagement et de développement du territoire (SRADT). Il y a les objectifs des localisations des grands équipements, notamment dans le domaine du transport et il veille à la cohérence territoriale entre les communes et départements, et aussi avec l’État. La région fait aussi des contrats plan état-région (CPER).

  1. L’État reste le garant de la cohésion des territoires.

A. Garantir le principe d'équité.

Les collectivités territoriales peuvent fixer le taux des taxes directs (taxes professionnels, d'habitations, foncière (la propriété), de contribution économique territoriale). Cette liberté est encadré afin que la charge fiscale soit repartie équitablement entre les contribuable. Les collectivités territoriales ne peuvent pas créer d'impôts nouveaux pour alimenter leur budget, puisque c'est un droit régulier qui appartient à l’État centrale).

B. Garantir le principe de péréquation

D.A.T.A.R. : Délégation à l'aménagement du territoire et à l'attractivité territoriale.

Péréquation financière : C'est le fait que les collectivités territoriales les plus riche aide les plus pauvre.

L’État donne aussi un certain nombre de subventions.

C. Garantir l’intérêt général.

L’État peut imposer des décisions impopulaires aux niveaux local pour garantir l’intérêt général à plus petite échelle ( = France). Cela peut être par exemple pour un LGV, un aéroport, une usine d'incinération … .L’État incite aussi les collectivité territoriales à collaborer entre elles et avec lui par l'intermédiaire des préfets et des services administratifs.

D. Renforcer le contrôle démocratique local.

Avec la création de conseillers territoriaux (voir cour réforme) ou à l'échelle européen avec les conseillers territoriaux communautaires (Europe) la loi prévoie qu'ils soient éluent au suffrage universelle direct à partir de 2014. C'est une élection qui aura lieu dans le cadre des municipales.

Conclusion :

C'est un maillage territoriale ancien et de plus en plus compliqué. L’État semble le mieux placé pour éviter les conflits d'usage entre les acteurs qui sont nombreux. Et aussi pour garantir l'égalité entre les collectivités territoriales.





Chapitre 2 : L'énergie et puissance électrique

  1. Les circuits électrique

1. Définition

Les matériaux conducteurs d'électricités possèdent des porteurs de charges mobiles. Ainsi, sous l'effet d'une tension électrique :
- Les électrons libres se déplacent de la borne – vers la borne + dans les métaux.
- Les anions (ions négatifs) se déplacent vers la borne +, tandis que les cations (ions positifs) se déplacent vers la borne – dans les solutions conductrices.

Un nœud est un point du circuit où sont relier au moins 3 dipôles.
Une branche est une partie du circuit situer entre deux nœuds consécutifs.
Une maille c'est une boucle fermé dans un circuit fermé.

2. Branchement en série ou en dérivation

Les dipôles branchés en série se trouve dans la même branche.
Les dipôles sont branchés en dérivation s'ils forment une maille c'est à dire s'ils se trouvent dans des branches différentes.


  1. L'intensité du courant

1. Définition

L'intensité du courant correspond à un débit de charge électrique. Elle se note i (ou I si elle est constante). Elle s'exprime en ampère (A).

i = Δq / Δt i en A


Δq en C


Δt en s

Par convention le courant circule de la borne positive vers la borne négative. Sa valeur algébrique est alors positive (i >0) dans le cas contraire i<0.

2. Lois de l'intensité dans un circuit électrique.

L'intensité du courant électrique est la même en tout point d'un circuit en série ou dans une même branche.

Loi des nœuds (ou loi d'additivité des intensité) : La somme des intensités entrant dans un nœud est égale à la somme des intensités sortant de ce nœud.






  1. La tension électrique

1. Définition

La tension électrique entre de point A et B correspond à une différence de potentielle (état électrique) on la note U et a pour unité le volt (V)

La tension est représentée par une flèche pointant vers A.

La tension est une grandeur algébrique. Pour un récepteur UAB est positive si le courant circule de A vers B, sinon elle est négative.


UAB = -UBA




2. Loi de la tension dans un circuit électrique

La tension est la même au borne de deux branche ou de deux dipôle branché en dérivation.

Loi des mailles : Dans une maille la somme des tension est égale à 0.





  1. Puissance et énergie électrique

1. Puissance électrique

La puissance électrique est donné par :

P = U*I
P en W


U en V


I en A

2. Énergie électrique

L'énergie électrique, noté We reçu par un récepteur qui consomme une puissance P pendant une durée Δt s'écrit :




We = P* Δt
We en J I en A
We = U*I* Δt P en W
Δt en s


U en V


3. Bilan énergétique dans un circuit électrique

Dans un circuit électrique, l'énergie fournie par le générateur est égale à la somme des énergies ressuent par les récepteurs (il s'agit du principe de conservation d'énergie).
Principe de conservation d'énergie : We = Wj + Wm + Wl + Wp


  1. Cas de quelques dipôles

1. Dipôles passifs et dipôles actifs

Un dipôle est composant électroniques comportant 2 bornes. On distingue :
  • les dipôles passifs, dont la tension est nul lorsqu'ils ne sont parcourus par aucun courant
  • les dipôles actifs comme les générateurs

  1. La résistance

Loi d'Ohm : Une résistance est définie par une grandeur R exprimer en ohm (Ω) telle que :

U = R*I
U en V

R en Ω


I en A

Une résistance dissipe toute l'énergie électrique en chaleur, c'est l'effet joule
L'énergie dissipé par effet joule : Wj = R*I2*Δt
  1. Le condensateur

Le condensateur est un dipôle passif constitué de deux armatures métalliques séparer par un isolant et caractérisé par sa capacité noté C. Il est capable de stocker des charges électriques dont de l'énergie électrique.

Wc = 0,5*C*u²
Wc en J

C en farad (F)


U en V

  1. La bobine

La bobine est un dipôle passif constitué d'un enroulement de fil de cuivre et caractérisé par son inductance noté L. Elle est capable de stocker de l’énergie sous forme magnétique.





Wl = 0,5*L*i²
Wl en J

L en Henri (H)


i en A

Chapitre 1 : L'énergie dans l'habitat

  1. L'énergie

1. Définition

Un système possède de l'énergie lorsqu'il peut fournir du travail, de la chaleur ou du rayonnement.

Une source d'énergie primaire est une forme d'énergie disponible dans la nature avant toute transformation. Parmi les sources d'énergies primaires, on distingue les énergies non renouvelables comme le pétrole, le gaz naturel ou le nucléaire. Leurs réserves sont limitées donc inépuisable. Les énergies renouvelables comme le solaire, l'éolien, l'hydraulique, le géothermie (chaleur de la Terre) et la biomasse (bois, ordures ménagère et déchets agricoles). On les trouve en quantités illimitées, et elles n'engendrent pas ou peu de déchets ou d'émission polluantes.

2. Les usitées d'énergie

L'énergie comme le travail qu'elle peut produire, se mesure en Joule (J), elle se note E ou W.
Dans certain cas, on utilise d'autre unité :

- Pour électricité on utilise le kilowattheure (kWh).
1 kWh = 3,6 . 106 J
L'énergie libérée par une lampe de 100W pendant 10 heures.
- La t.e.p. : tonne équivalent pétrole. Elle est utilisé en économie.
1 t.e.p. = 4,2 . 1010 J
L'énergie libéré par une tonne de pétrole

- En physique atomique elle s'exprime en électron volt noté e.V
1 e.V = 1,6 . 10-16 J
L'énergie acquise par un électron accéléré par une tension de 1 volt.

- En diététique la calorie (cal)
1 cal = 4,1845 J
L'énergie nécessaire pour augmenter de 1°C la température de 1 gramme d'eau.

3. Les formes d'énergies

L'énergie peut se présenter sous des formes très diverse :
- L'énergie mécanique se présente sous deux formes, cinétique si les corps sont en mouvement, potentielle si l'énergie est en resserve;
- L'énergie thermique
- L'énergie électrique
- L'énergie chimique
- L'énergie nucléaire
- L'énergie lumineuse ou rayonnante.

  1. Relation entre énergie et puissance.

La puissance moyenne échangé par un système dépend de sa variation d'énergie ΔE pendant une durée Δt :


P = ΔE / Δt P en W


ΔE en J


Δt en s

Pour un système qui reçoit de l'énergie on comte la variation positive.
Pour un système qui perd de l'énergie on compte la variation négative.

Exemple : Calculer l'énergie consommer par un radiateur de puissance P = 750 W, fonctionnant une durée Δt = 10 h. L'exprimer en J puis en kWh.

ΔE = P . Δt ΔE = 2,7 . 107 / 3,6 . 106
ΔE = 750 . 10 . 3600 ΔE = 7,5 kWh
ΔE = 2,7 . 107 J



  1. Transformation et conservation de l'énergie

1. Conservation de l'énergie

Dans l'habitat les énergies mises en jeux sont :
- L'énergie thermique, pour le chauffage
- L'énergie électrique, pour les appareils électroménagers
- L'énergie lumineuse pour l'éclairage
Cependant une partie de l'énergie fournie est perdu : par la toiture, les murs et les fenêtres. Il y a conservation de toutes les formes d'énergies.


Fournie = Ethermique + Eélectrique + Elumineuse + Eperte

2. Le rendement

Le rendement énergétique d'un appareil est une grandeur définie par :

η = (Eutile / Econsommée) x 100

Sujet d'étude : Charles De Gaulle, une vie d'engagement

Problématique : Comment De Gaulle, par une vie d'engagement et une personnalité exceptionnel va-t-il donner naissance au mythe gaullien parfois controversé ?

I. De Gaulle, un militaire qui s'engage dans le refus de la défaite.

A. De Gaulle, un officier patriote isolé et inconnu.

Mai-Juin 40 défaite militaire face à l'Allemagne. Le 17 juin 1940, le Maréchal Pétain signe un armistice avec l'Allemagne.
De Gaulle analyse les causes de la défaites, et la situation différemment de celle du Maréchal Pétain. Supériorité militaire, mécanique, terrestre et aérienne. En plus les armées sont défaitistes.
La France n'est pas seul puisqu'elle à des alliés, dont le Royaume-Unis. La guerre est mondiale.
En 1940, De Gaulle n'est pas connu des français. Dans l'armée en revanche il est connu, parce qu'il avait fait connaître son opposition à la stratégie militaire de défense. La sienne était « vers l'armée de métier », stratégie offensive qui doit se faire l'utilisation des chars et les la guerre de mouvement.
Le 5 juin 1940 il est nommé sous secrétaire d'État à la guerre. Mais lorsque l'idée d'armistice est évoqué il démissionne et quitte le France. 17 juin 1940 : armistice; 18 juin 1940 : appel du général De Gaulle à la BBC.

B. De Gaulle devient un chef engagé et le héros de la résistance.

Personnification de la Tour Eiffel qui symbolise la France. Le général De Gaulle à la même taille, il est érigé en monument français. Le panthéon qui est représenter en haut est le lien avec la République.
La France l'accueille bras ouverts, le héros de la résistance, et il a le soutient populaire ce qui explique sa légitimité
Cela représente la descente des Champs Élysée le 26 Aout 1944. Cette descente apparaît comme l'aboutissement de l'engagement du général De Gaulle. Il est devenu le chef de la France libre, et est considéré comme tel par les Alliés.
Le 26 Aout 1944, De Gaulle devient le chef du gouvernement provisoire de la République française. En raison de son engagement de juin 40 contre le régime nazis et Vichy i la toute la légitimité pour être ne mesure de rétablir la légalité républicaine.
Chapitre 3 : L'évolution de la vie politique depuis 1995.

Quelles évolution marquent la vie politique depuis 1995 ? Pourquoi peut-on parler de rupture ou de continuité ? Pourquoi la question de la réforme des institutions est-elle posée ?

I. La France est gouverné par la droite de Mai 1995 à juin 1997

Campagne de J. Chirac sur le thème de la « rupture sociale ». Balladur aussi se présente, il est de droite donc problème. Son thème est la fracture sociale et de réduire les inégalité (plus de gauche). Chirac est élu. Il prend comme premier ministre Alain Juppé. Mise en place d'une politique de rigueur (augmentation des impôts, suppression avantage fiscaux) pour réduire la dette de l'État. Pour tenir le traité de Maastricht 1992, Juppé met en place une réforme des retraite et sécurité sociale. « Plan Juppé » décembre 1995, grande manifestation. Le pays est paralysé par un mouvement sociale. La légitimité du ministre est entamé.
Chirac décide de dissoudre l'assemblé. Un dissolution tactique. Nouvelle réélection mai-juin 1997

II. Le retour « surprise » de la gauche juin 1997 – mai 2002

Nouvelle situation de cohabitation à cause de la gauche plurielle (P.S, P.C. Les Verts). C'est Lionel Jospin qui est nommé premier ministre, 5ans de cohabitation.
Ils s'entendent bien sur le plan international. Ils signent ensemble le traité d'Amsterdam: semaine de 35 heures, emploies jeunes. Réforme accompagnant l'évolution des mentalité et des mœurs. PACS et parité homme-femme dans la vie politique. Printemps 2001, la conjoncture économique se dégrade, licenciement collectif.

III. Élection présidentielle de 2002

Cela aurait du être Chirac-Jospin. Mais Chirac 19,88%, LePen 16,9%, Jospin 16,1%. A cause d'un fort taux d'abstention. De plus c'est une gauche plurielle (7candidats). Un deuxième tour Chirac LePen. Chirac est réélu. 2003 la réforme des retraites qui aligne le secteur publique sur le secteur privée.

IV. Depuis 2007

L'élection est marqué par un regain d'intérêt. N. Sarkosy se présente contre S. Royale. Sarkosy est élu avec 53,1 % des voies.
Depuis le quinquennat la configuration classique de la Veme République est reconstitué puisqu'on a un président élu pour 5 ans et que les législatifs sont juste après, donc l'assemblé est de la même couleur politique.

Chapitre 2 : D'une alternance à l'autre : le septennat de François Mitterrand 1981-1995

Qu'est ce qui caractérise le septennat de François Mitterrand ?

I. L'alternance et les réformes jusqu'en 1986.

En 1981 c'est la première fois que la gauche arrive au pouvoir. La gauche et la droite sont de famille politique qui structure la vie politique française.

Gauche : Favoriser l'égalité entre les gens, le partage des richesse, la solidarité.
Droite : Beaucoup plus de force et d'élément conservateur, garantie de la propriété/du capital

Élu le 10 mai 1981. Contexte de crise économique et social. Son discourt est plus adapté au français. Remond Barre n'est pas aimé (1er ministre sous VGE). La droite est divisé. 1981 dissolution de l'assemblé : dissolution d'alternance.

Son mandat est marqué par un présidentialisme important. Abolition de la peine de mort par Robert Badinter. Décentralisation administrative loi Déferre 1982. Plus de pouvoir au collectivité territoriales: région, départements, communes. Notamment en matière d'aménagement du territoire. Nationalisation de grand groupe bancaire. L'État achète. Réforme sociale : semaine de 39 heures, 5eme semaine de congé payé, la retraite à 60 ans et impôt sur les grandes fortunes.
Politique culturelle ambitieuse avec Jack Land comme ministre de la culture : fête de la musique, la cité des sciences, prix unique du livre.
A partir de 1983 : Tournant de la rigueur, augmentation des impôts.

II. L'ère de la cohabitation à partir de 1986

cohabitation : Un président d'une couleur politique qui est différent de la couleur politique du 1er ministre.

Première cohabitation assez compliqué. Mitterrand reproche à J. Chirac de revenir sur tout se que la gauche à mis en place. Partage des rôles, Mitterrand plutôt de la politique étrangère, Chirac des affaire intérieur.
Élection de 1988, Mitterrand remporte l'élection devant Chirac.

Les différentes cohabitation :
Mitterrand – Chirac 1986-1988
Mitterrand – Balladur 1993-1995
Chirac – Jospin 1997-2002

La deuxième cohabitation est moins crispé que la précédente. Poursuite des privatisation. Réforme des retraite dans le privé de 37,5 à 40 ans.


Chapitre 1 : La Vème République : Un régime politique inscrit dans la durée

I. La Vème République jusqu'en 1981

- Quelles sont les caractéristiques des institutions de la V République, comment le Générale De Gaulle à-t-il dirigé le pays, comment la V République à-t-elle évolué après mai 1968 et le départ du général de Gaulle

A. La fondation de la République gaullienne 1958 – 1962

  1. Les institutions

Constitution : Texte officiel législatif qui définie le régime politique d'un pays, qui organise les pouvoirs, et qui définie les rapports entre les gouvernants et les gouvernés.

La constitution à été créé en 1958
On a affaire a un régime démocratique où le peuple a la souveraineté (l'exercice du pouvoir), puisqu'il élit des représentants qui sont des députés. On peut donc parler de régime républicain.

République : État gouverné par des personnes élues.

Dans cette nouvelle république, il existe un nouveau équilibre des pouvoir, le président possède plus de pouvoir.
Pouvoir du président :
    • élu pour 7 ans
    • chef des armées
    • nomme le premier ministre
    • peu dissoudre l'assemblé national
    • art 16 pouvoir exceptionnel en cas de crise
    • il peut consulter le peuple par référendum

Référendum : C'est une question posé aux français par le président à laquelle ils doivent répondre par oui ou par non. Le résultat a valeur de loi.

Pouvoir exécutif Président
Pouvoir législatif → Assemblée et Sénat

Une des caractéristique fondamentale de la démocratie est la séparation des pouvoirs. Le président est élu par un collège électoral de 800 000 personnes. La France possède le contrôle de l'arme nucléaire. Sous le régime gaullien il y a une prépondérance à l'exécutif.
A la suite du président, le gouvernement : le premier ministre et ses ministres. Le gouvernement conduit la politique du pays. Il est responsable devant le parlement. Le gouvernement peut voter une motion de censure. Le gouvernement peut faire des ordonnances, règlements, décrets à valeurs de loi sans passer par l'assemblé nationale.

L'article 49.3 : Le gouvernement peut forcer l'assemblé à adopter le budget et un projet de loi, sans amendement.

  1. Assemblé législatif

Elle est élu pour 5 ans. Elle élabore et vote les lois avec le Sénat.

  1. Conseil constitutionnelle

Ce sont 9 personnes qui vérifient qu'a chaque fois qu'il y a une loi, celle-ci n'est pas contraire à la constitution.

C'est un régime semi-présidentielle. Un pouvoir partagé avec le président et les assemblées.

B. La pratique gaullienne du pouvoir par de Gaulle donne aussi du poids à l'exécutif

De Gaulle privilégie le contact direct avec les français :
    • Il fait des visites dans les départements (bain de foules).
    • Il organise des conférences de presse pour expliquer ses actions et répondre aux critiques concernant sont pouvoirs personnel.
    • Utilisation de la télévision pour s'adresser aux français.
    • Organisation de référendum qui renforce le lien entre les français et le président.

Ce sont les nouvelles façons de gouverner.
Il met fin à la guerre d'Algérie, il a gérer directement le dossier, il habitue l'opinion public que l'Algérie va devenir indépendante.

      1. Le tournant de 1962 renforce encore le pouvoir du président

En 1962 une réforme constitutionnelle, le président est élu au suffrage universelle direct.
De Gaulle explique que cette mesure donnera plus de légitimité au président.
Tentative d'attentat contre de Gaulle au Petit Clamart par l'OAS.

  1. Apogée et fin de la République gaullienne 1962-1969

A. Un nouveau départ pour le régime : une politique qui met l'accent sur la grandeur de la France.

De Gaulle met fin à la guerre d'Algérie avec les accord d'Evian 1962.
Pour DeGaulle la France doit être une grande puissance internationale. Il met en place une politique d'indépendance nucléaire, il conteste l'hégémonie des États-Unis. Il veut une Europe des États c'est à dire que les pays prennent leur décision seul. Il entreprend des visites dans les pays étrangers, notamment de nombreux voyage en Amérique. IL sort la France du commandement intégré de l'OTAN (aspect militaire de l'alliance).

B. Les fragilités de la République gaullienne

Le générale De Gaulle c'est beaucoup occupé de la politique étrangère; c'est son « domaine réservé ». Il a donc moins de temps pour s'occuper des problème dans son propre pays. En France une forte croissance se met en place mais elle ne profite pas à tout le monde.

A l'élection de 1965, il est mis en ballotage. Les résultat reflètent que tous les français n'adhère pas à la politique de De Gaulle. Mais il est tout de même réélu au second tour à 55,2%.

La crise de Mai 68 :

Les origines de Mai 68
On peut parler de société bloqué, le pays s'est modernise rapidement. Il y a une autorité très forte de l'Église, de l'État de l'École. Décalage entre la modernisation et certain cadre. Aspiration au changement surtout les étudiants.
Les étudiants sont de plus en plus nombreux à rentré à l'université. Cela va partir d'un petit groupe. Pas d'ascension social. Critique de la société de consommation. Idées anticapitalistes.

Contestation étudiantes mois de Mai à la Sorbonne. Le 10-11 la nuit des barricades. Réponse crispé. Le mouvement se diffuse dans les provinces. Les ouvriers se joignent à eux, une révolte sociale (crise), avec la mobilisation des syndicats. Mouvement de solidarité avec les étudiants. Le 13 appel à la grève général. Crise politique on critique le pays. De Gaulle propose un référendum sur la participation. Augmentation des salaire, diminution du temps de travail (accord de Grenelle). Disparition de De Gaulle le 28 et 29 Mai, choc psychologique. Il est allé demander conseil au général Massu en Allemagne. Lors de son retour manifestation gaulliste. Puis dissolution de l'assemblé le 30 Mai.

Mais De Gaulle voit bien que ce n'est plus pareil. Il organise un référendum sur une réforme du Sénat et Région et face au refus des français il se retire en 69.

I. L'héritage gaulliste de George Pompidou juin 1969 – avril 1974

Son élection se fait après la démission de De Gaulle. Il s'inscrit dans la V République. L'indépendance et la modernisation de la France sont ses but.
Mais il veut développer un soutient des classes populaires et dialoguer davantage que sous De Gaulle. Politique de modernisation et d'industrialisation du pays. Création du centre Pompidou et d'une voie rapide longeant la Seine. Une information plus libre. Politique de concertation entre syndicat et patronna. Création du SMIC à la place du SMIG.
Il mourra d'une maladie après 5ans à la tête du pays.

II. Valéry Giscard d'Estaing 1974-1981

Un de ses objectifs est de moderniser la société. Il abaisse la majorité de 21 à 18 ans. Loi Veil, droit à l'avortement (1974). Modification de ORTF. Organisme indépendant Radio France, T.F.1, Antenne2, FR3. Loi Haby : collège unique. Autorisation du divorce par consentement mutuelle.
Cela va bien dans le sens d'une libération/modernisation.
Limites : Difficulté économique et social avec la crise et le choc pétrolier. Le chaumage double de 74 à 80.

alternance : Succession au pouvoir de courant politique opposé

Lecture analytique 3

Florian, Le Grillon, 1792

Introduction :

Florian est après la Fontaine le second grand fabuliste français. Il est quelque peu oublié en revanche les moralité de ses fables sont des proverbe de la langue française. C'est le cas de la morale du grillon. Florian écrit sa fable en 1792 alors qu'il vient de passer plusieurs mois en prison arrêter comme de nombreux aristocrate. Mais il meurt deux ans plus tard à la suites des mauvais traitement qu'il a subit. La fable est écrite dans une période de grand trouble politique et le sens donne à la question du bonheur à totalement changer de face. Or dans la fable elle même rien ne laisse entrevoir les événement révolutionnaire.

  1. Deux protagoniste en total opposition
  2. La catastrophe finale
  3. La moral

I. Les deux protagonistes sont chacun représenté en quatre vers chacun. Pour le papillon des alexandrin écrit en octosyllabe régulier. Au contraire pour le grillon ce sont des vers en 7 syllabes, celui apparaît comme bancal, tandis que le papillon à le vers noble. Florian commence par la présentation du grillon. On peut voire une allitération en « p » qui serait mimétique du déplacement du grillon. Regard ascendant du grillon. La description du papillon se fait par le moyen de tournure superlatifs « des plus vives couleurs », le verbe « briller ». Les couleurs sont connoté du coté de la noblesse. Les v7&8 sont une ré actualisation d'un topos : le papillon est un animal inconstant. Le terme petit maître à une connotation péjorative. Le grillon admire quelqu'un de superficielle, sûrement du fait de sa simplicité. S'il apparaît au v3 que la scène est vu au travers du grillon, celui ci s'exprime au vers 9. a l'inverse le papillon n'a même pas regarder le grillon, il n'y a pas de réciprocité. Le grillon compare sont sort avec celui du papillon. Le grillon a l'impression qu'il a été oublié par la Nature. Opposition « tout » « rien » « lui » « moi ». Parallélisme de construction qui renforce le propos. Le grillon se déprécie, avec les terme négatifs, en gradation. Le vers13 est redondant, il provoque une insistance à travers la répétition. La conclusion vers 14 est brutale (il nous apparaît dépressif, suicidaire). Le vers 15 voit un enjambement que l'on retrouve à plusieurs endroit comme la démarche inégale du grillon.

II. « Comme » va indiquer la simultanéité. Les enfants sont caractériser par des verbes d'action « arrivent » « courant » et la spontanéité avec le « aussitôt ». Champs lexicale militaire « troupe », « conquête » mais un certain désordre avec trois objets impropre qui sont détourné de leur fonction, à la place du filet. Ce qui est jeu pour les enfants est de la survie pour le papillon. Emploie ironique du mot « conquête », car la scène est sûrement vu par les yeux du grillon. Qui dit conquête dit partage v.22-23. Sûrement ironie du poète v.24-25 sur le sort du papillon. Le début du poème commence par « pauvre grillon » et termine par « pauvre bête » pour le papillon.

III. « oh, oh ! » retour au discours direct qui marque le stupeur du grillon. Maintenant le grillon préfère son sort à celui du papillon qui est mort. Le « monde » c'est le beau monde de Versailles, salon littéraire, le mondain. Un faux pas et tu tombe. « retraite » dans le sens refuge, lieux retiré qui va s'opposer au monde. Le grillon vit dans un terrier sous terre. La présence du point d'exclamation est ce qui montre le soulagement du grillon. La question est de savoir qui parle. Dans toute la fable le discourt direct n'est jamais marqué par des tirets ou des guillemets. A la fin la morale qu'il énonce peu être soit de l'auteur soit du grillon. La moral est même devenu proverbiale. Le sens de cette morale va dans le sens d'une morale du peu comme la morale de Candide (il faut cultiver notre jardin), la morale semble poétique, étriqué égoïste. Être un personnage brillant au XVIII ème coûte chers. Il faut vivre loin de la cour. De plus on conseille plutôt au aristocrates de se cacher durant cette époque. Dans notre contexte, c'est dans l'amour.

Conclusion :

Dans cette fable Florian envisage plutôt un bonheur personnelle et individuelle qu'un bonheur collectifs, il nous propose une morale replié. Florian nous oriente vers un bonheur personnelle.
Lecture analytique 2

Voltaire, Le Mondain, 1736


Introduction :

Après l'interdiction des lettres philosophiques qui on obligé voltaire à s'exiler en Angleterre, l’épître du Mondain va aussi faire scandale et être censuré pour idée antireligieuse qu'il contient. Dès la parution du Mondain, Voltaire juge prudent d'aller se cacher en Hollande car dans son texte il tourne en dérision la genèse qu'il assimile à l'age d'or antique. Il plaide pour morale hédoniste peu compatible avec la morale chrétienne. Aujourd'hui cette dimensions antireligieuse n'est pas ce qu'on retient le plus. C'est surtout la façons provocatrice dont Voltaire fait l'apologie du luxe que nous retenons la lecture de ce texte.


  1. La mise à mal du mythe des origines : l’Éden et l'age d'or
  2. La contestation et la morale traditionnelle
  3. Un hymne au bonheur immédiat et matériel


I. La mise à mal du mythe des origines : l’Éden et l'age d'or
1) L'assimilation de l’Éden au mythe païen.
Dans les 4 premiers vers le « regrettera qui veut » est en domination commun à quatre éléments dont trois sont mis sur le même plan par la reprise en anaphore de la conjonction de coordination « et ». Cette anaphore met sur le même plan mythe pain et mythe chrétien. Dès le 1er vers Voltaire se met a distance de ces mythes au travers de la proposition subordonné relative « qui veut » qui sous entend pas moi. Justement au vers 5, Voltaire se positionne de manière forte avec le pronom « moi » qui vient renforcer « je rend grâce ». C'est donc à la nature v5 qu'il rend grâce, ce qui est provocateur. La provocation vient égalent du fait que Voltaire préfère sont époque au temps des mythes. Pour « son bien » il se positionne du coté du profane. Les « docteurs » représentent les moraliste religieux et philosophe.

II. La contestation et la morale traditionnelle
1) La remise en cause du mythe d’Éden.
Dans les 8 premiers vers Voltaire apparaît comme iconoclaste (briseur d'image), affirmation provocatrice v9&12. Il affirme son goût pour le luxe et la paresse, il met en avant les biens de son siècle : art, propreté. Il cherche a faire adhérer le lecteur à son affirmation. Ici il malmène le mythe chrétien ; il emploie un ton condescendent, des formes de phrases négatives. Voltaire met aussi en évidence l'état de dénuement et d'austérité des habitants d’Éden : ils sont ignorant aussi leur vertu n'a aucun mérite « pure ignorance », jeu de mots avec « pure ». V.13 « mon cœur très immonde » est dit de manière ironique, il fait semblant de se présenter comme les religieux le voit ou encore « ô le bon temps que ce siècle de fer. Champs lexicale du luxe v.9&10 qui sont à chaque fois indiquer au pluriels « abondance » « source féconde » « les trésors » « le luxe ». Tout ce lexique tant vers le vers « le superflue chose très nécessaire ». « Martiolo » à écrit un traité sur la gastronomie. Tournure emphatique « moi je ». Il accuse l'hypocrisie de la religion.

III. Un hymne au bonheur immédiat et matériel
Le décasyllabe bien que classique est plus court que l'alexandrin, se qui montre l'enthousiasme de Voltaire dans l'écriture. Le bonheur est surtout représenté par le bonheur du goût et de la vue. Le texte se présente comme un apologie du progrès et de l'activité humaine. « J'aime le luxe et même la mollesse ». Champs lexicales des arts et des sciences. Voltaire loue les vertu du commerce entre les nations, le commerce a un pouvoir pacificateur. Ce progrès est provoque par la naissance de l'activité et de la civilisation humaine. C'est la grande différence avec l'age d'or. Il n'a que les progrès humain qui apporte le bonheur à l'homme. Le XVIII siècle est celui de l'encyclopédie.

Conclusion :

Voltaire soutient dans son texte une thèse qui est plutôt à l'oppose de celle que l'on voit se développer au XVIII siècle autour de la notion de bon sauvage (Rousseau) qui présente ce dernier comme plus sage et plus heureux car vivant de manière plus simple. Il y a une véritable charge provocatrice chez Voltaire qui nous invite à réfléchir sur l'abondance de bien dont l'on peut profiter aujourd'hui. Ces bien nous rendent-ils nécessairement heureux ? Quelles peuvent être les véritable clé du bonheur pour l'homme ?

Lecture analytique 1

Diderot, Supplément au voyage de Bougainville


Introduction :

Le Supplément au voyage de Bougainville est un comte philosophique publié en 1796, c'est un texte posthume et qui constitue une sorte de triptyque de comte moraux avec Ceci n'est pas un comte et Madame de la Carliere. Du vrai nom : Supplément au voyage de Bougainville ou dialogue entre A et B sur l’inconvénient d'attacher des idées morales à certaines action physique qui n'en comportent pas.
Deux personnages discutent du récit du voyage d'Antoine de Bougainville récemment paru (1771) et au milieu de cette discutions B propose de parcourir un prétendu supplément qui remettent en cause certaine question sur les Tahitien.
L'extrait proposer est un extrait des adieux du vieillard : il était resté muet jusqu'au départ des français. Il prend la parole au moment du départ. Il va s'adresser à ses compatriotes puis à Bougainville. Il va symboliser la sagesse et le bon sens.

      1. Les méfait de la civilisation = une violente diatribe/discours accusateur
      2. Un éloge de la vie naturelle

I. Les méfait de la civilisation = une violente diatribe/discours accusateur.

1) La dénonciation de la colonisation à travers l'attitude des colonisateurs.
a) Le champs lexicale de La cruauté, la destruction et la violence est présent pour désigné les français (ligne 6-8, 18 et 20). Le vocabulaire est bien présent pour dénoncer la colonisation « nous sommes innocents, nous « ... » tu peut et tu ne peut que lire ».
b) Les contradictions des occidentaux : injustice et inégalité l.9 souligne ces contradictions au moyen d'interrogations oratoires (questions rhétoriques). C'est une invitation à réfléchir sur sa condition d'homme. Un n'a homme n'a aucun droit d'en asservir un autre. La notion de propriété mise en avant toujours sous forme de question rhétorique. Par le moyen d'une hypothèse inversé l.12. Pour qu'il comprenne l'injustice de l'action. Argument d'autorité. Revendication d'une égalité. « Nous sommes tous les deux des enfants de la nature » . Suite de question rhétoriques qui vont tous dans un seul sens « nous avons respecter notre image en tout » : nous sommes des humains.

2) Dénonciation de la civilisation occidentale.
a) La propriété qui engendre des inégalités/ des rivalités. Au début du texte la notion de propriété est évoqué de manière frappante, voire provocatrice pour les esprit occidentaux. Puisque la notion du tien et du mien est évoqué à propos des femmes l.5. Opposition à « tout est à tous ». La rivalité engendré vient du fait que posséder une femme entraîne le fait de se battre pour elle. Aussi bien pour les femmes qui vont découvrir qu'elle peuvent être privilégier. La propriété entraîne la haine et a violence.
b) Le travail est conçu comme une sorte d'asservissement. Normalement le travail ne devrait servir qu'a se procurer que le strict nécessaire « manger » l.26, dormir, se vêtir. Le travail est caractériser de manière extrêmement négative « pénible effort » « t'agiter, te tourmenter » l.32, « besoin superflu » l.25, « commodité de la vie »l. 27. Pour le tahitien l’européen se rend esclave de tache inutiles et douloureuse, et ce de manière très forte « retourne/ va dans ta contrer t'agiter » avec le rejet par l’impératif. Pour le tahitiens les valeurs européens sont fausses l.25 « besoin factice, vertus chimérique. De plus avec un certain humour Diderot épingle le même courant de pensée auquel il appartient « laisse nos moeur […] jusqu'à tes inutiles lumière. l.23.

II. Un éloge de la vie naturelle

1) Les valeurs de la vie naturelle exposé dans le texte sont la libertés, la tolérance et l'innocence. l.8 « nous sommes libre », l.17-18 « défendre sa libertés et mourir. L'innocence des tahitiens es mise en évidence par une parataxe « nous sommes innocent, nous sommes heureux » l.2. Une des clé du bonheurs est la simplicité. A l'opposé les français sont qualifié de brigands l.1 « chef des brigands […] tu ne peut que nuire à notre bonheur .

2) a) Une définition du bonheur s'appuyant sur la simplicité et la rusticité, la liberté sexuelle et l’absence de travail superflu, l'importance du repos et loisir. Le champs lexical du bonheur est très présent dans le texte. Répétition des termes « heureux » et « bonheur », les tahitien vivent heureux malgré la rusticité de leur habitation « cabanes ». Leurs mode de vie est plus simple et limité au stricte nécessaire « lorsque nous avons […] de quoi nous vêtir » l.25. Des solutions simples et évidentes. L'importance du repos est souligné par la phrase nous avons rendu la sommes de nos travail la moindre qui nous était possible » l.31
b) Ils travaillent le moins possible juste ce qu'il faut. Le travail rend esclave, il permet d'aquerir des bien mais pas forcément de nous rendre heureux. La liberté sexuelle est souligné par « nos filles, nos femmes sont communes » vouloir en posséder une c'est se rendre malheureux. Pour les tahitiens c'est un système qui fonctionne. Plusieurs axiome (phrase à valeur de morales) La présence de vocabulaire souligne la grande sagesse du vieillard et du mode de vie des tahitiens.


Conclusion :

Au delà de la dénonciation des excès des colonisateurs c'est toutes la civilisation occidental que Diderot critique par le biais du regard étranger. En donnant la parole à ses peuples dit sauvage il donne une leçon d'humilité à ses contemporain occidentaux, trop fier d'eux même. Mais surtout il fait sa propre conception du bonheur fondée sur la vie naturelle et l'égalité entre les hommes.