Lecture analytique 1
Diderot, Supplément au
voyage de Bougainville
Introduction :
Le
Supplément au voyage de Bougainville est un comte philosophique
publié en 1796, c'est un texte posthume et qui constitue une sorte
de triptyque de comte moraux avec Ceci n'est pas un comte et Madame
de la Carliere. Du vrai nom : Supplément au voyage de
Bougainville ou dialogue entre A et B sur l’inconvénient
d'attacher des idées morales à certaines action physique qui n'en
comportent pas.
Deux
personnages discutent du récit du voyage d'Antoine de Bougainville
récemment paru (1771) et au milieu de cette discutions B propose de
parcourir un prétendu supplément qui remettent en cause certaine
question sur les Tahitien.
L'extrait
proposer est un extrait des adieux du vieillard : il était
resté muet jusqu'au départ des français. Il prend la parole au
moment du départ. Il va s'adresser à ses compatriotes puis à
Bougainville. Il va symboliser la sagesse et le bon sens.
- Les méfait de la civilisation = une violente diatribe/discours accusateur
- Un éloge de la vie naturelle
I.
Les méfait de la civilisation = une violente diatribe/discours
accusateur.
1)
La dénonciation de la colonisation à travers l'attitude des
colonisateurs.
a)
Le champs lexicale de La cruauté, la destruction et la violence est
présent pour désigné les français (ligne 6-8, 18 et 20). Le
vocabulaire est bien présent pour dénoncer la colonisation « nous
sommes innocents, nous « ... » tu peut et tu ne peut que
lire ».
b)
Les contradictions des occidentaux : injustice et inégalité
l.9 souligne ces contradictions au moyen d'interrogations oratoires
(questions rhétoriques). C'est une invitation à réfléchir sur sa
condition d'homme. Un n'a homme n'a aucun droit d'en asservir un
autre. La notion de propriété mise en avant toujours sous forme de
question rhétorique. Par le moyen d'une hypothèse inversé l.12.
Pour qu'il comprenne l'injustice de l'action. Argument d'autorité.
Revendication d'une égalité. « Nous sommes tous les deux des
enfants de la nature » . Suite de question rhétoriques qui
vont tous dans un seul sens « nous avons respecter notre image
en tout » : nous sommes des humains.
2)
Dénonciation de la civilisation occidentale.
a)
La propriété qui engendre des inégalités/ des rivalités. Au
début du texte la notion de propriété est évoqué de manière
frappante, voire provocatrice pour les esprit occidentaux. Puisque la
notion du tien et du mien est évoqué à propos des femmes l.5.
Opposition à « tout est à tous ». La rivalité engendré
vient du fait que posséder une femme entraîne le fait de se battre
pour elle. Aussi bien pour les femmes qui vont découvrir qu'elle
peuvent être privilégier. La propriété entraîne la haine et a
violence.
b)
Le travail est conçu comme une sorte d'asservissement. Normalement
le travail ne devrait servir qu'a se procurer que le strict
nécessaire « manger » l.26, dormir, se vêtir. Le
travail est caractériser de manière extrêmement négative
« pénible effort » « t'agiter, te tourmenter »
l.32, « besoin superflu » l.25, « commodité de la
vie »l. 27. Pour le tahitien l’européen se rend esclave de
tache inutiles et douloureuse, et ce de manière très forte
« retourne/ va dans ta contrer t'agiter » avec le rejet
par l’impératif. Pour le tahitiens les valeurs européens sont
fausses l.25 « besoin factice, vertus chimérique. De plus avec
un certain humour Diderot épingle le même courant de pensée auquel
il appartient « laisse nos moeur […] jusqu'à tes inutiles
lumière. l.23.
II.
Un éloge de la vie naturelle
1)
Les valeurs de la vie naturelle exposé dans le texte sont la
libertés, la tolérance et l'innocence. l.8 « nous sommes
libre », l.17-18 « défendre sa libertés et mourir.
L'innocence des tahitiens es mise en évidence par une parataxe
« nous sommes innocent, nous sommes heureux » l.2. Une
des clé du bonheurs est la simplicité. A l'opposé les français
sont qualifié de brigands l.1 « chef des brigands […] tu ne
peut que nuire à notre bonheur .
2)
a) Une définition du bonheur s'appuyant sur la simplicité et la
rusticité, la liberté sexuelle et l’absence de travail superflu,
l'importance du repos et loisir. Le champs lexical du bonheur est
très présent dans le texte. Répétition des termes « heureux »
et « bonheur », les tahitien vivent heureux malgré la
rusticité de leur habitation « cabanes ». Leurs mode de
vie est plus simple et limité au stricte nécessaire « lorsque
nous avons […] de quoi nous vêtir » l.25. Des solutions
simples et évidentes. L'importance du repos est souligné par la
phrase nous avons rendu la sommes de nos travail la moindre qui nous
était possible » l.31
b)
Ils travaillent le moins possible juste ce qu'il faut. Le travail
rend esclave, il permet d'aquerir des bien mais pas forcément de
nous rendre heureux. La liberté sexuelle est souligné par « nos
filles, nos femmes sont communes » vouloir en posséder une
c'est se rendre malheureux. Pour les tahitiens c'est un système qui
fonctionne. Plusieurs axiome (phrase à valeur de morales) La
présence de vocabulaire souligne la grande sagesse du vieillard et
du mode de vie des tahitiens.
Conclusion :
Au
delà de la dénonciation des excès des colonisateurs c'est toutes
la civilisation occidental que Diderot critique par le biais du
regard étranger. En donnant la parole à ses peuples dit sauvage il
donne une leçon d'humilité à ses contemporain occidentaux, trop
fier d'eux même. Mais surtout il fait sa propre conception du
bonheur fondée sur la vie naturelle et l'égalité entre les hommes.
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