mardi 11 décembre 2012

Lecture analytique 1

Diderot, Supplément au voyage de Bougainville


Introduction :

Le Supplément au voyage de Bougainville est un comte philosophique publié en 1796, c'est un texte posthume et qui constitue une sorte de triptyque de comte moraux avec Ceci n'est pas un comte et Madame de la Carliere. Du vrai nom : Supplément au voyage de Bougainville ou dialogue entre A et B sur l’inconvénient d'attacher des idées morales à certaines action physique qui n'en comportent pas.
Deux personnages discutent du récit du voyage d'Antoine de Bougainville récemment paru (1771) et au milieu de cette discutions B propose de parcourir un prétendu supplément qui remettent en cause certaine question sur les Tahitien.
L'extrait proposer est un extrait des adieux du vieillard : il était resté muet jusqu'au départ des français. Il prend la parole au moment du départ. Il va s'adresser à ses compatriotes puis à Bougainville. Il va symboliser la sagesse et le bon sens.

      1. Les méfait de la civilisation = une violente diatribe/discours accusateur
      2. Un éloge de la vie naturelle

I. Les méfait de la civilisation = une violente diatribe/discours accusateur.

1) La dénonciation de la colonisation à travers l'attitude des colonisateurs.
a) Le champs lexicale de La cruauté, la destruction et la violence est présent pour désigné les français (ligne 6-8, 18 et 20). Le vocabulaire est bien présent pour dénoncer la colonisation « nous sommes innocents, nous « ... » tu peut et tu ne peut que lire ».
b) Les contradictions des occidentaux : injustice et inégalité l.9 souligne ces contradictions au moyen d'interrogations oratoires (questions rhétoriques). C'est une invitation à réfléchir sur sa condition d'homme. Un n'a homme n'a aucun droit d'en asservir un autre. La notion de propriété mise en avant toujours sous forme de question rhétorique. Par le moyen d'une hypothèse inversé l.12. Pour qu'il comprenne l'injustice de l'action. Argument d'autorité. Revendication d'une égalité. « Nous sommes tous les deux des enfants de la nature » . Suite de question rhétoriques qui vont tous dans un seul sens « nous avons respecter notre image en tout » : nous sommes des humains.

2) Dénonciation de la civilisation occidentale.
a) La propriété qui engendre des inégalités/ des rivalités. Au début du texte la notion de propriété est évoqué de manière frappante, voire provocatrice pour les esprit occidentaux. Puisque la notion du tien et du mien est évoqué à propos des femmes l.5. Opposition à « tout est à tous ». La rivalité engendré vient du fait que posséder une femme entraîne le fait de se battre pour elle. Aussi bien pour les femmes qui vont découvrir qu'elle peuvent être privilégier. La propriété entraîne la haine et a violence.
b) Le travail est conçu comme une sorte d'asservissement. Normalement le travail ne devrait servir qu'a se procurer que le strict nécessaire « manger » l.26, dormir, se vêtir. Le travail est caractériser de manière extrêmement négative « pénible effort » « t'agiter, te tourmenter » l.32, « besoin superflu » l.25, « commodité de la vie »l. 27. Pour le tahitien l’européen se rend esclave de tache inutiles et douloureuse, et ce de manière très forte « retourne/ va dans ta contrer t'agiter » avec le rejet par l’impératif. Pour le tahitiens les valeurs européens sont fausses l.25 « besoin factice, vertus chimérique. De plus avec un certain humour Diderot épingle le même courant de pensée auquel il appartient « laisse nos moeur […] jusqu'à tes inutiles lumière. l.23.

II. Un éloge de la vie naturelle

1) Les valeurs de la vie naturelle exposé dans le texte sont la libertés, la tolérance et l'innocence. l.8 « nous sommes libre », l.17-18 « défendre sa libertés et mourir. L'innocence des tahitiens es mise en évidence par une parataxe « nous sommes innocent, nous sommes heureux » l.2. Une des clé du bonheurs est la simplicité. A l'opposé les français sont qualifié de brigands l.1 « chef des brigands […] tu ne peut que nuire à notre bonheur .

2) a) Une définition du bonheur s'appuyant sur la simplicité et la rusticité, la liberté sexuelle et l’absence de travail superflu, l'importance du repos et loisir. Le champs lexical du bonheur est très présent dans le texte. Répétition des termes « heureux » et « bonheur », les tahitien vivent heureux malgré la rusticité de leur habitation « cabanes ». Leurs mode de vie est plus simple et limité au stricte nécessaire « lorsque nous avons […] de quoi nous vêtir » l.25. Des solutions simples et évidentes. L'importance du repos est souligné par la phrase nous avons rendu la sommes de nos travail la moindre qui nous était possible » l.31
b) Ils travaillent le moins possible juste ce qu'il faut. Le travail rend esclave, il permet d'aquerir des bien mais pas forcément de nous rendre heureux. La liberté sexuelle est souligné par « nos filles, nos femmes sont communes » vouloir en posséder une c'est se rendre malheureux. Pour les tahitiens c'est un système qui fonctionne. Plusieurs axiome (phrase à valeur de morales) La présence de vocabulaire souligne la grande sagesse du vieillard et du mode de vie des tahitiens.


Conclusion :

Au delà de la dénonciation des excès des colonisateurs c'est toutes la civilisation occidental que Diderot critique par le biais du regard étranger. En donnant la parole à ses peuples dit sauvage il donne une leçon d'humilité à ses contemporain occidentaux, trop fier d'eux même. Mais surtout il fait sa propre conception du bonheur fondée sur la vie naturelle et l'égalité entre les hommes.

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