Lecture analytique 2
Voltaire, Le Mondain,
1736
Introduction :
Après
l'interdiction des lettres philosophiques qui on obligé voltaire à
s'exiler en Angleterre, l’épître du Mondain va aussi faire
scandale et être censuré pour idée antireligieuse qu'il contient.
Dès la parution du Mondain, Voltaire juge prudent d'aller se cacher
en Hollande car dans son texte il tourne en dérision la genèse
qu'il assimile à l'age d'or antique. Il plaide pour morale hédoniste
peu compatible avec la morale chrétienne. Aujourd'hui cette
dimensions antireligieuse n'est pas ce qu'on retient le plus. C'est
surtout la façons provocatrice dont Voltaire fait l'apologie du luxe
que nous retenons la lecture de ce texte.
- La mise à mal du mythe des origines : l’Éden et l'age d'or
- La contestation et la morale traditionnelle
- Un hymne au bonheur immédiat et matériel
I.
La mise à mal du mythe des origines : l’Éden et l'age d'or
1)
L'assimilation de l’Éden au mythe païen.
Dans
les 4 premiers vers le « regrettera qui veut » est en
domination commun à quatre éléments dont trois sont mis sur le
même plan par la reprise en anaphore de la conjonction de
coordination « et ». Cette anaphore met sur le même plan
mythe pain et mythe chrétien. Dès le 1er vers Voltaire se met a
distance de ces mythes au travers de la proposition subordonné
relative « qui veut » qui sous entend pas moi. Justement
au vers 5, Voltaire se positionne de manière forte avec le pronom
« moi » qui vient renforcer « je rend grâce ».
C'est donc à la nature v5 qu'il rend grâce, ce qui est provocateur.
La provocation vient égalent du fait que Voltaire préfère sont
époque au temps des mythes. Pour « son bien » il se
positionne du coté du profane. Les « docteurs »
représentent les moraliste religieux et philosophe.
II.
La contestation et la morale traditionnelle
1)
La remise en cause du mythe d’Éden.
Dans
les 8 premiers vers Voltaire apparaît comme iconoclaste (briseur
d'image), affirmation provocatrice v9&12. Il affirme son goût
pour le luxe et la paresse, il met en avant les biens de son siècle :
art, propreté. Il cherche a faire adhérer le lecteur à son
affirmation. Ici il malmène le mythe chrétien ; il emploie un
ton condescendent, des formes de phrases négatives. Voltaire met
aussi en évidence l'état de dénuement et d'austérité des
habitants d’Éden : ils sont ignorant aussi leur vertu n'a
aucun mérite « pure ignorance », jeu de mots avec
« pure ». V.13 « mon cœur très immonde »
est dit de manière ironique, il fait semblant de se présenter comme
les religieux le voit ou encore « ô le bon temps que ce siècle
de fer. Champs lexicale du luxe v.9&10 qui sont à chaque fois
indiquer au pluriels « abondance » « source
féconde » « les trésors » « le luxe ».
Tout ce lexique tant vers le vers « le superflue chose très
nécessaire ». « Martiolo » à écrit un traité
sur la gastronomie. Tournure emphatique « moi je ». Il
accuse l'hypocrisie de la religion.
III.
Un hymne au bonheur immédiat et matériel
Le
décasyllabe bien que classique est plus court que l'alexandrin, se
qui montre l'enthousiasme de Voltaire dans l'écriture. Le bonheur
est surtout représenté par le bonheur du goût et de la vue. Le
texte se présente comme un apologie du progrès et de l'activité
humaine. « J'aime le luxe et même la mollesse ». Champs
lexicales des arts et des sciences. Voltaire loue les vertu du
commerce entre les nations, le commerce a un pouvoir pacificateur. Ce
progrès est provoque par la naissance de l'activité et de la
civilisation humaine. C'est la grande différence avec l'age d'or. Il
n'a que les progrès humain qui apporte le bonheur à l'homme. Le
XVIII siècle est celui de l'encyclopédie.
Conclusion :
Voltaire
soutient dans son texte une thèse qui est plutôt à l'oppose de
celle que l'on voit se développer au XVIII siècle autour de la
notion de bon sauvage (Rousseau) qui présente ce dernier comme plus
sage et plus heureux car vivant de manière plus simple. Il y a une
véritable charge provocatrice chez Voltaire qui nous invite à
réfléchir sur l'abondance de bien dont l'on peut profiter
aujourd'hui. Ces bien nous rendent-ils nécessairement heureux ?
Quelles peuvent être les véritable clé du bonheur pour l'homme ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire