mardi 11 décembre 2012

Lecture analytique 2

Voltaire, Le Mondain, 1736


Introduction :

Après l'interdiction des lettres philosophiques qui on obligé voltaire à s'exiler en Angleterre, l’épître du Mondain va aussi faire scandale et être censuré pour idée antireligieuse qu'il contient. Dès la parution du Mondain, Voltaire juge prudent d'aller se cacher en Hollande car dans son texte il tourne en dérision la genèse qu'il assimile à l'age d'or antique. Il plaide pour morale hédoniste peu compatible avec la morale chrétienne. Aujourd'hui cette dimensions antireligieuse n'est pas ce qu'on retient le plus. C'est surtout la façons provocatrice dont Voltaire fait l'apologie du luxe que nous retenons la lecture de ce texte.


  1. La mise à mal du mythe des origines : l’Éden et l'age d'or
  2. La contestation et la morale traditionnelle
  3. Un hymne au bonheur immédiat et matériel


I. La mise à mal du mythe des origines : l’Éden et l'age d'or
1) L'assimilation de l’Éden au mythe païen.
Dans les 4 premiers vers le « regrettera qui veut » est en domination commun à quatre éléments dont trois sont mis sur le même plan par la reprise en anaphore de la conjonction de coordination « et ». Cette anaphore met sur le même plan mythe pain et mythe chrétien. Dès le 1er vers Voltaire se met a distance de ces mythes au travers de la proposition subordonné relative « qui veut » qui sous entend pas moi. Justement au vers 5, Voltaire se positionne de manière forte avec le pronom « moi » qui vient renforcer « je rend grâce ». C'est donc à la nature v5 qu'il rend grâce, ce qui est provocateur. La provocation vient égalent du fait que Voltaire préfère sont époque au temps des mythes. Pour « son bien » il se positionne du coté du profane. Les « docteurs » représentent les moraliste religieux et philosophe.

II. La contestation et la morale traditionnelle
1) La remise en cause du mythe d’Éden.
Dans les 8 premiers vers Voltaire apparaît comme iconoclaste (briseur d'image), affirmation provocatrice v9&12. Il affirme son goût pour le luxe et la paresse, il met en avant les biens de son siècle : art, propreté. Il cherche a faire adhérer le lecteur à son affirmation. Ici il malmène le mythe chrétien ; il emploie un ton condescendent, des formes de phrases négatives. Voltaire met aussi en évidence l'état de dénuement et d'austérité des habitants d’Éden : ils sont ignorant aussi leur vertu n'a aucun mérite « pure ignorance », jeu de mots avec « pure ». V.13 « mon cœur très immonde » est dit de manière ironique, il fait semblant de se présenter comme les religieux le voit ou encore « ô le bon temps que ce siècle de fer. Champs lexicale du luxe v.9&10 qui sont à chaque fois indiquer au pluriels « abondance » « source féconde » « les trésors » « le luxe ». Tout ce lexique tant vers le vers « le superflue chose très nécessaire ». « Martiolo » à écrit un traité sur la gastronomie. Tournure emphatique « moi je ». Il accuse l'hypocrisie de la religion.

III. Un hymne au bonheur immédiat et matériel
Le décasyllabe bien que classique est plus court que l'alexandrin, se qui montre l'enthousiasme de Voltaire dans l'écriture. Le bonheur est surtout représenté par le bonheur du goût et de la vue. Le texte se présente comme un apologie du progrès et de l'activité humaine. « J'aime le luxe et même la mollesse ». Champs lexicales des arts et des sciences. Voltaire loue les vertu du commerce entre les nations, le commerce a un pouvoir pacificateur. Ce progrès est provoque par la naissance de l'activité et de la civilisation humaine. C'est la grande différence avec l'age d'or. Il n'a que les progrès humain qui apporte le bonheur à l'homme. Le XVIII siècle est celui de l'encyclopédie.

Conclusion :

Voltaire soutient dans son texte une thèse qui est plutôt à l'oppose de celle que l'on voit se développer au XVIII siècle autour de la notion de bon sauvage (Rousseau) qui présente ce dernier comme plus sage et plus heureux car vivant de manière plus simple. Il y a une véritable charge provocatrice chez Voltaire qui nous invite à réfléchir sur l'abondance de bien dont l'on peut profiter aujourd'hui. Ces bien nous rendent-ils nécessairement heureux ? Quelles peuvent être les véritable clé du bonheur pour l'homme ?

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