mardi 15 janvier 2013

Lecture analytique 4

Jean Jacques Rousseau, Discourt sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, 1775

Introduction :

5 ans après son discourt sur les sciences et les arts , Rousseau réitère avec second discourt en réponse à l'académie de Dijon :« Quelle est l'origine de l'inégalité parmi les hommes et si elle est autorisée par la loi naturelle ? ». il assoie sa réputation à 43 ans grâce à ce discourt. Rousseau prend le contre pied d'une idée : que le progrès technique des arts, de la société permet à homme de vivre mieux, et d’accéder à une forme de bonheur. L'extrait que nous allons commenter est un passage des plus connu de Rousseau. Rousseau de façon utopique tente d'imaginer les origines de la propriété , ultime étape qui à éloigné l'homme de l'état de nature.

  1. Un double système hypothétique au sein d'un utopie
  2. La propriété est la dernière étape du fondement de la civilisation

I. Dans la première phrase, Rousseau pose comme véritable son hypothèse, la phrase est à l'indicatif « s'avisa de dire ». Il s'agit de construire un monde utopique qui va servir de base à sa réflexion. Face à cet individu qui pose un acte fort et fondateur, les plus naïf sont les complices : « assez simple pour le croire ». La violence de l'acte est exprimer au discourt direct « ceci est à moi » : être propriétaire c'est faire sien de quelque chose extérieur à soit. Rousseau imagine donc que la société civil a pu naître de cette façon. La deuxième phase va mettre en valeur, grâce à la construction syntaxique, tous les maux qui selon lui découle de cette acte. C'est la mise en valeur de tous les malheurs. Une énumération. Rousseau imagine encore, un homme qui arriverait à ce moment là pour arracher les pieux. « eut crié » plus-que-parfait du subjonctif à valeur d’irréel du passé, c'est donc cela ne c'est pas produit. Un double système hypothétique. Là encore le second homme parle au discourt direct, cela donne plus de poids à ce qu'il dit, ça actualise le discourt et rend l'homme et le discourt plus proche de nous. Cela donne plus de force à l'utopie. Rousseau cherche à avancer que l'homme c'est perdu à cause de la propriété.


II. Elle commence par « mais », qui vient indiquer que Rousseau n'est pas naïf et sait que la scénette raconté n'a jamais eu lieux. Cette longue phrase est une période rhétorique, il affirme une partie de sa thèse de sa thèse dans celle-ci ; l'idée de propriété n'est que dans la suite/continuité de d'autre idée humaine (progrès, industrie, lumière). Ce dernier thème de l’état de nature signifie le moment où l'homme perd son état de nature. L'homme a totalement quitté cet état de nature et donc toutes forme de bonheur est impossible.

Conclusion :

Diderot qui connais bien les discourt de Rousseau se souviendra Au supplément au voyage de Bougainville de se texte (ni le tien, ni le mien). Les tahitiens sont plus proche de l'état de nature, le texte de Rousseau apparaît pessimiste : l'homme à définitivement abandonné l'état de nature et le bonheur n'est plus possible pour lui en société.

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